- Oh, bonjour. Vous êtes bien élégant, aujourd'hui.
- Ah bon ? Mais ce sont les mêmes vêtements
[cdb]que d'habitude. En fait, ils sont même si sales
[cdb]que c'en est embarrassant.
- Quelle modestie ! Je trouve que votre état crasseux
[cdb]se marie fort bien avec votre beauté sauvage.
- Mon état crasseux...
- Se réjouir du compliment
- Le prendre mal
- Si vous le voyez de la sorte, je prends cela comme
[cdb]un compliment. Même si ces vêtements pourraient
[cdb]tenir debout tout seuls...
- Ha ha ! Je devrais sans doute aller me changer.
Et en profiter pour laver ces vêtements.
- Une minute... Je sens quelque chose. Est-ce que
[cdb]vous portez du parfum, Flayn ?
- Vous avez remarqué ? Cette délicieuse fragrance est
[cdb]apparemment très en vogue. C'est une de mes amies
[cdb]qui me l'a offerte.
- Même en des temps si sombres, les gens pensent
[cdb]encore au parfum et à la mode. C'est incroyable.
- Ils existent justement parce que les temps sont
[cdb]si sombres ! Nous ne devons pas nous laisser
[cdb]consumer par les ténèbres.
- Aller dans son sens
- Demander à essayer un parfum
- Je ne sais pas si nous serons vraiment consumés,
[cdb]mais il y a de la vérité dans vos propos.
- Le champ de bataille peut être un lieu de désespoir.
Un peu d'optimisme fait des miracles pour le moral.
- Oui, vous avez raison ! Dites, est-ce que je pourrais
[cdb]en essayer ? Après tout, avoir du style, ça ne peut
[cdb]pas faire de mal.
- Le champ de bataille peut être un lieu de désespoir.
Un peu d'optimisme fait des miracles pour le moral.
- Bien sûr ! Je vous en apporterai plus tard.
Un soupçon suffit à égayer votre journée.
- Et puis, parler des tendances change un peu
[cdb]des tristes conversations habituelles, non ?
- Oh, je sais ! Pourquoi ne pas nous rendre en ville
[cdb]pour découvrir les dernières tendances ?
- Vous n'avez rien d'autre de prévu aujourd'hui,
[cdb]n'est-ce pas ? Allons, venez, rien ne vaut le présent !
- Très bien... ensuite... Ah, cette échoppe semble
[cdb]offrir de très belles marchandises.
- Oh, encore ? Nous devrions peut-être songer
[cdb]à rentrer, ou Seteth va...
- Soyez sans inquiétude ! Mon frère travaille encore.
Il m'a dit être particulièrement occupé aujourd'hui.
- En vérité, cela fait bien longtemps que je n'étais
[cdb]pas sortie faire les boutiques.
- Est-ce que Seteth l'interdit ? Il semble tenir à
[cdb]ce que vous restiez toujours à proximité.
- C'est exact. Il s'inquiète sans cesse à mon sujet.
- S'il savait que j'étais de sortie avec un homme, cela
[cdb]conduirait certainement à une situation désastreuse.
- Si mon frère était encore en vie, je doute qu'il aurait
[cdb]autorisé une telle sortie en tête à tête avec un homme.
- S'il avait découvert que je sortais quelque part en
[cdb]secret, je pense que cela aurait pu très mal tourner.
- Très mal tourner ?
- Mais cessons d'en parler et continuons nos
[cdb]emplettes. Je suis certaine qu'il y a d'autres
[cdb]articles à la mode qui n'attendent que nous !
- Êtes-vous sûre que ça ira ? Et si quelqu'un
[cdb]parlait ? Si Seteth apprend que nous étions
[cdb]de sortie tous les deux...
- Je ne pense pas que qui que ce soit prendrait
[cdb]le risque de nous dénoncer.
- La plupart des gens trouvent mon frère intimidant.
Alors personne n'irait l'approcher pour quelque
[cdb]chose d'aussi futile.
- Fort bien. Je vais vous tenir compagnie un peu
[cdb]plus longtemps dans ce cas.
- D'accord. Je vais vous tenir compagnie.
Pour le bien de Seteth.
- Mais ! N'était-ce pas moi qui vous avais offert de
[cdb]vous tenir compagnie ?
- Oh, vraiment ?
- Vous ne vous rappelez pas ? Vous avez dit que
[cdb]vous n'aviez pas le moral, et qu'aller voir
[cdb]les dernières tendances vous ferait du bien.
- Oh, vraiment ?
- Oui, vraiment ! Maintenant, venez, allons
[cdb]voir par là !
- Oh, ma foi... Si ça lui fait plaisir.