- Hmm. Oui, je crois que je comprends.
- Tout a commencé quand les bandits ont semé
[cdb]les chevaliers et que vous vous êtes lancés
[cdb]à leur poursuite.
- Ensuite, vous êtes entrés dans une forteresse
[cdb]suspecte et avez retrouvé une étudiante disparue.
- Vous n'avez donc rien fait de mal, au contraire !
Comptez sur moi pour arrondir les angles
[cdb]quand nous rentrerons.
- Ça me va. Mais par contre... Qu'est-ce que vous
[cdb]fabriquez ici, au juste, Alois ?
- Ça me va. Mais par contre... Qu'est-ce que vous
[cdb]fabriquez ici, au juste, Alois ?
- Les chevaliers ont demandé des renforts après
[cdb]votre départ. Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant
[cdb]à cela.
- Non que j'essaie de vous jeter le blâme.
- Je sais que vous avez agi sous les ordres du professeur
Jeritza, donc vous pouvez tous rentrer chez vous
[cdb]avec la satisfaction du devoir accompli.
- Car comme vous le savez... quand le devoir est
[cdb]accompli, tout le monde est ravi !
- Pff...
- N'empêche, la situation est grave.
- Quand on pense que ce sont les mêmes bandits
[cdb]qui ont attaqué nos élèves et qui en ont kidnappé
[cdb]une autre !
- Quoi ? Je n'ai jamais dit que j'avais été capturée
[cdb]par des bandits.
- Ah... ah bon ?
- Maintenant que j'y pense, nos adversaires de la
[cdb]forteresse ne portaient pas tous des frusques
[cdb]de brigands.
- Peut-être s'agissait-il d'une mise en scène.
Serait-il possible qu'un ennemi inconnu tire
[cdb]les ficelles dans l'ombre ?
- Nous avons aperçu d'autres personnes dans cette
[cdb]forteresse, et je peux vous dire que ce n'étaient
[cdb]pas des bandits.
- Je peux me tromper, mais... Et si les brigands
[cdb]n'étaient que des pions, obéissant
[cdb]à ces mystérieux individus ?
- Maintenant que vous le dites, certains individus
[cdb]présents dans la forteresse ne portaient pas
[cdb]l'accoutrement habituel des bandits.
- Et si nous avions affaire à une organisation bien plus
[cdb]dangereuse, qui aurait engagé ces brigands ?
- Exprimer son assentiment
- Acquiescer sans grande conviction
- Il y avait cette femme, notamment... Kronya,
[cdb]il me semble. Une vraie furie. Elle a réussi à
[cdb]s'échapper.
- Il y avait cette femme, notamment... Kronya,
[cdb]il me semble. Une vraie furie. Elle a réussi à
[cdb]s'échapper.
- J'en ai vu, des mercenaires de tous poils.
Mais elle, je peux vous dire que ce n'était pas
[cdb]un bandit ordinaire.
- J'en ai vu, des mercenaires de tous poils.
Mais elle, je peux vous dire que ce n'était pas
[cdb]un bandit ordinaire.
- Je n'ai pas eu l'impression qu'il s'agissait de bandits
[cdb]comme on en croise un peu partout.
- Je n'ai pas eu l'impression qu'il s'agissait de bandits
[cdb]comme on en croise un peu partout.
- Cette Kronya qui nous a filé entre les doigts,
[cdb]par exemple : je l'ai trouvée bien plus redoutable
[cdb]qu'un vulgaire coupe-jarret.
- Cette Kronya qui nous a filé entre les doigts,
[cdb]par exemple : je l'ai trouvée bien plus redoutable
[cdb]qu'un vulgaire coupe-jarret.
- Belle perspicacité. Je ferais peut-être mieux
[cdb]de vous dire de but en blanc qui m'a enlevée,
[cdb]étant donné que je le sais.
- Pardon ? Que ne le disiez-vous plus tôt ?
- Eh bien, chacun y allait de sa petite théorie,
[cdb]je n'arrivais pas à placer un mot.
- Que savez-vous, mon enfant ? Parlez.
- Son Altesse peut en attester, j'ai une bonne mémoire.
- Je dirais même : une mémoire hors du commun.
Vous n'oubliez jamais un visage, même ceux que
[cdb]vous n'avez aperçus qu'un instant.
- Votre Altesse, je... Merci du compliment.
- En l'occurrence, je sais ce que j'ai vu. Mon ravisseur
[cdb]n'était autre que Tomas, le bibliothécaire.
- J'ai parfaitement identifié mon ravisseur :
[cdb]c'était Tomas, le bibliothécaire.
- Je l'ai reconnu à sa démarche et à sa manière de tenir
[cdb]son bâton. Il faut croire que ce n'est pas l'érudit effacé
[cdb]qu'il prétend être.
- Tomas ? Non, ce n'est pas possible !
- Mais... Tomas travaille à Garreg Mach depuis
[cdb]plus longtemps que moi.
- Je n'arrive pas à y croire, mais après ce témoignage,
[cdb]nous n'avons plus le choix : il faut mener l'enquête.
- Mais, Monsieur !
- Restez sur vos gardes. Si Tomas est bel et bien
[cdb]de mèche avec Kronya, c'est un homme dangereux.
- Très bien. Je ferai discrètement un rapport à dame
Rhea et je la laisserai décider de la marche à suivre.
- Pas un mot de tout ceci à quiconque.
Vous m'avez bien compris ?
- Ah, voilà qui commence à devenir intéressant !
Je ne m'attendais pas à ce coup de théâtre.
- Alors, qu'est-ce que tu penses de cette Kronya ?
Qu'est-ce qu'elle faisait dans la forteresse, à ton avis ?
- Pendant les combats, j'ai eu l'impression que tu
[cdb]t'inquiétais pour elle. Une amie, peut-être ?
- Pendant les combats, j'ai eu l'impression que tu
[cdb]t'inquiétais pour elle. Une amie, peut-être ?
- C'est malheureux à dire, mais je l'ignore.
Ma mémoire est encore très brumeuse.
- Envolée ! Disparue ! Effacée ! Je me souviens
[cdb]de notre rencontre, mais avant... Le vide absolu.
- Pourtant, dès que je l'ai vue, ça a été un véritable choc.
La sensation était indéfinissable.
- Répulsion ? Affection ? C'était une émotion... brute.
- Moi qui trouvais ma situation peu enviable...
- Moi qui trouvais ma situation peu enviable...
- Oh, on se fait du souci pour moi ? C'est vraiment
[cdb]adorable ! C'est ce que j'aime chez toi.