Bien, nous avons réussi à nous frayer un chemin
[cdb]jusqu'au campement. Il ne nous reste plus qu'à
[cdb]peaufiner notre plan.
Pourquoi est-il tellement important de contrôler
[cdb]une partie de la rive du fleuve Airmid, déjà ?
Pourquoi est-il tellement important de contrôler
[cdb]une partie de la rive du fleuve Airmid, déjà ?
Ne vaudrait-il pas mieux traverser et entrer
[cdb]sur le territoire de l'Alliance avant qu'il ne
[cdb]soit trop tard ?
Ne vaudrait-il pas mieux traverser et entrer
[cdb]sur le territoire de l'Alliance avant qu'il ne
[cdb]soit trop tard ?
Si nous le faisions, nous prendrions le risque que
[cdb]l'ennemi nous coupe notre retraite. Nous sommes ici
[cdb]pour briser leur siège, pas pour tomber dans un piège.
Foncer tête baissée nous mettrait dans une situation
[cdb]encore plus délicate. Nous devons être malins.
Et cela signifie d'établir au moins une tête de pont,
[cdb]en plus de celle du grand pont de Myrddin.
Oui, d'accord. C'est préférable.
Oui, d'accord. C'est préférable.
Le ministre est un général d'une grande endurance.
Il tiendra jusqu'à ce que nous arrivions.
C'est plus qu'un guerrier et un stratège.
S'en faire un ennemi serait une erreur.
Oui, c'est mon père ! Personne ne peut le battre !
J'espère un jour avoir ne serait-ce que
[cdb]la moitié de son talent comme guerrier.
Je pense qu'un Bergliez et demi serait plus que
[cdb]suffisant. Mais ça ne me regarde pas.
Alors que faisons-nous avec la maison Gloucester ?
Ils souhaitent apparemment prêter allégeance, si on
[cdb]peut vraiment croire cette promesse ridicule.
Cela ne laisse que Phlegethon et Ordelia, et je doute
[cdb]que quelqu'un nous fasse des reproches si nous les
[cdb]démantelons.
Le chef de la maison Ordelia est l'un des Cinq
Magistrats. Les démanteler, comme vous dites,
[cdb]empêcherait Sa Majesté de gouverner efficacement.
Demandez-vous pourquoi nous avons décidé
[cdb]de ne pas démanteler la maison Aegir.
Parce que j'appartiens à la maison Aegir et que
[cdb]vous n'aviez pas à le faire !
Ah, bien entendu. Tant qu'ils installent des
[cdb]successeurs disposés à faire ce qu'on leur
[cdb]demande de faire, vous êtes contents.
C'est le plan, en effet. Mais la maison Phlegethon,
[cdb]elle, doit disparaître.
Leur seigneur Acheron s'est servi de son contrôle sur
[cdb]le grand pont pour faire ce qui lui plaît.
Je soupçonne que l'Alliance veut s'en débarrasser
[cdb]autant que nous.
Lorenz Gloucester et Lysithea von Ordelia étaient
[cdb]en classe avec Sa Majesté, n'est-ce pas ?
Ils seront peut-être plus enclins à entendre raison
[cdb]que les autres.
Effectivement, mais Claude aussi est allé
[cdb]à l'Académie des officiers.
Et il s'est fermement opposé à l'Empire.
Vous pensez vraiment que ceci peut être
[cdb]réglé de manière diplomatique ?
Cela dépendra précisément de leurs exigences.
Mais nous devons d'abord reprendre le grand pont
[cdb]et dégager le comte Bergliez et ses troupes.
Concentrons nos efforts sur cette tâche pour l'instant.
Je suis d'accord. Et nous ferions bien de ne pas
[cdb]oublier à quel point Claude peut être sournois, juste
[cdb]parce que nous sommes allés ensemble à l'Académie.
S'il refuse de négocier, je n'hésiterai pas à l'affronter
[cdb]sur le champ de bataille.
Jurer de ne pas hésiter
Montrer de l'hésitation
Moi non plus, je n'hésiterai pas.
Moi non plus, je n'hésiterai pas.
Dans ce métier, on doit parfois tuer
[cdb]ses vieux amis. C'est comme ça.
Dans ce métier, on doit parfois tuer
[cdb]ses vieux amis. C'est comme ça.
En tant que mercenaire, j'ai eu plus d'une fois
[cdb]à affronter des amis. Ce... n'est jamais facile.
En tant que mercenaire, j'ai eu plus d'une fois
[cdb]à affronter des amis. Ce... n'est jamais facile.
Ça fait partie du travail, alors on le fait. Mais, quand
[cdb]on ferme les yeux le soir, on ne peut pas s'empêcher
[cdb]de se demander pourquoi il a fallu que ça arrive.
Ça fait partie du travail, alors on le fait. Mais, quand
[cdb]on ferme les yeux le soir, on ne peut pas s'empêcher
[cdb]de se demander pourquoi il a fallu que ça arrive.