Bien sûr, Ferdinand. Mais soyez bref, je vous prie.
C'est au sujet de mon père.
Ma demande pour qu'il bénéficie d'un procès
[cdb]équitable vous a fait perdre du temps et a retardé
[cdb]sa condamnation.
Ce qui a permis aux chevaliers de Seiros de mener
[cdb]leur raid et de le libérer.
C'est moi qui suis responsable de tout
[cdb]ce qui s'est passé.
Allons droit au but, si vous me permettez.
Que comptez-vous faire à ce sujet ? Ou, plutôt,
[cdb]que voulez-vous que je fasse à ce sujet ?
Laissez-moi participer à l'action quand
[cdb]nous reprendrons le fort Merceus, et réparer
[cdb]mon erreur.
Me le permettrez-vous ?
Je me demandais quand vous alliez me le suggérer.
Ne vous en faites pas, j'ai déjà pris des dispositions
[cdb]en ce sens.
Mais ne commettez aucune imprudence.
Vous suivrez à la lettre le plan de bataille établi.
Et c'est un ordre.
Ah, Edelgard ! Vous êtes la raison incarnée !
Le symbole même de la dirigeante avisée !
Arrêtez. Vous m'adresserez vos compliments après
[cdb]la bataille, si vous en avez encore envie. L'issue est
[cdb]incertaine. Vous pourriez être de tout autre humeur.
C'est vrai. Quoi qu'il en soit, je vous en suis
[cdb]reconnaissant. Merci !
Vous pouvez sortir, Hubert. Je sais que vous écoutiez.
J'étais venu vous apporter le dernier rapport,
Votre Majesté, mais j'ai préféré attendre que vous
[cdb]ayez terminé cette autre... affaire.
Dans ce cas, vous savez ce qu'il faut faire.
Veillez à ce qu'il bénéficie d'une protection.
Oh, je le ferai, si j'en ai le temps. Vous me tenez
[cdb]très occupé, après tout.
Avez-vous trouvé un moyen de vous occuper d'eux ?
Je vous assure que ces crétins regretteront d'avoir
[cdb]jamais mis le pied dans la forteresse de Votre Majesté.
Ils voulaient des murs épais. Nous allons leur donner
[cdb]les plus épais qu'un cercueil puisse offrir.
C'est notre chance de décimer l'armée des
Serpents des Ténèbres...