Quel combat ! Je suis contente que nous soyons
[cdb]tous les deux sains et saufs, Lorenz.
En effet. Sans votre aide, le noble guerrier que je suis
[cdb]aurait certainement fait face à son destin.
Mais je vis ! Mes admiratrices peuvent se réjouir,
[cdb]et pour cela, vous avez ma gratitude.
J'ai l'impression que vous ne me dites pas tout.
Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dit
[cdb]à propos de l'ordre des choses en Fódlan ?
Comment aurais-je pu l'oublier ?
Non, ça ne me dit rien.
Oui... Vous autres, les nobles, êtes là pour protéger
[cdb]les pauvres âmes que nous sommes, et nous devrions
[cdb]en retour rester sagement dans notre coin.
Je ne me souviens pas avoir dit que vous deviez rester
[cdb]dans un coin, mais en somme, oui : nous, les nobles,
[cdb]avons le devoir de protéger le bas peuple.
Non, ça ne me dit rien. Qu'en est-il ?
Sacrebleu ! Je vous ai expliqué qu'il était du devoir
[cdb]des nobles de protéger le bas peuple.
Nonobstant, si un roturier devait souffrir
[cdb]un coup mortel à la place d'un noble...
Ce dernier aurait manqué à son devoir,
[cdb]et ce destin tragique a failli être le mien.
Oui, d'accord, mais sans mon intervention,
[cdb]vous seriez mort.
Et par votre intervention, vous vous êtes mise dans
[cdb]une situation des plus périlleuses. Vous auriez pu
[cdb]perdre la vie.
C'est mon métier, de risquer ma peau
[cdb]pour sauver celle des autres.
Eh bien, estimez-vous chanceuse
[cdb]de ne pas vous l'être fait percer !
Écoutez-moi bien : un roturier ne devrait jamais,
[cdb]pour quelque raison que ce soit, mettre sa vie
[cdb]en jeu pour un noble.
Je ne supporterais pas que quelqu'un de votre rang
[cdb]sacrifie sa vie pour sauver la mienne.
Ne refaites jamais ça. Ai-je été clair ?
S'excuser de lui avoir causé du tort
Pointer du doigt son ingratitude
Vous avez raison. Pardonnez-moi.
Mais pour qui me prenez-vous ? Il n'y a pas lieu
[cdb]de vous excuser.
Me pensez-vous donc ingrat au point de vouloir
[cdb]des excuses de la part de celle à qui je dois la vie ?
D'accord, d'accord, alors ne me pardonnez pas. Pfiou.
Vous êtes un sacré phénomène, vous savez ça ?
C'est comme ça que vous remerciez la personne
[cdb]à qui vous devez la vie sauve ? Je m'attendais
[cdb]à mieux de votre part, Lorenz.
Vous n'y êtes pas ! Vous avez ma plus profonde
[cdb]gratitude, vraiment. Je veux simplement que vous
[cdb]compreniez ma position.
Très bien, très bien, je retire ce que j'ai dit,
[cdb]pas la peine de s'énerver. Vous êtes un sacré
[cdb]phénomène, vous savez ?
Un phénomène, moi ? Mais rien n'est
[cdb]plus important à mes yeux !
Pardonnez-moi encore une fois, mais... Si la situation
[cdb]devait se représenter, je n'hésiterais pas à vous sauver
[cdb]une nouvelle fois la vie.
Par tous les saints, vous ne comprenez donc pas ?
Mais comment vous l'expliquer ?
Oh si, je comprends, mais j'ai ma propre façon
[cdb]de faire les choses.
Mercenaire ou pas, il n'y a rien de pire pour moi
[cdb]que de voir un allié se faire tuer sous mes yeux.
Surtout s'il est plus faible que moi.
Je ne peux pas m'empêcher de sauter
[cdb]à sa rescousse, vous voyez ?
Plus faible ? Vous ne parlez quand même pas de moi !
Dites, c'est bien vous qui avez failli y passer.
Si vous ne voulez pas qu'on vous sauve,
[cdb]vous n'avez qu'à devenir plus fort.
Je dois admettre que votre argument
[cdb]est difficile à réfuter.
Dans ce cas, je vous demanderai de garder un œil
[cdb]sur moi à partir d'aujourd'hui ! Quant à moi, je vais
[cdb]m'efforcer de m'améliorer au combat.
Le jour où ma force dépassera la vôtre, le noble
[cdb]guerrier que je suis sauvera la vulgaire roturière
[cdb]que vous êtes, et l'ordre des choses sera rétabli.
Oui, c'est parfait. Et ce jour-là, tous les problèmes
[cdb]de Fódlan seront résolus ! Ha ha ha !
Pas étonnant que personne ne veuille me croire
[cdb]quand je dis qu'au fond, c'est un type bien...