- Qu'est-ce qui t'a pris, de te mêler à une rixe
[cdb]entre soldats ?!
- ...
- Tu n'es plus un gamin, pour te jeter comme ça
[cdb]dans une bagarre sans réfléchir.
- Si tu continues comme ça, tu entraîneras avec toi
[cdb]dans la boue la réputation de la maison Fraldarius.
- Sans parler des conséquences fâcheuses pour
[cdb]la réputation de Sa Majesté, puisque c'est elle
[cdb]qui t'a fait duc.
- Je sais très bien tout ça.
- Vraiment ? Parce que tu n'as pas l'air de quelqu'un
[cdb]qui regarde enfin les choses avec lucidité.
- Comme tu parles. Je préférais quand c'était à toi
[cdb]qu'on faisait des reproches.
- Tu plaisantes ? C'était toujours toi qui étais
[cdb]réprimandé quand nous étions enfants.
- Seulement parce que tu étais un imbécile qui
[cdb]m'entraînait sans arrêt dans ses plans insensés.
- Vraiment ? Peu importe. Mais dis-moi, qu'est-ce
[cdb]qui t'a fait sortir les poings, cette fois ?
- Rien de précis. Une fois impliqué, je ne pouvais
[cdb]simplement plus reculer.
- Tu devrais vraiment être plus prudent. Regarde,
[cdb]tu as même un bleu.
- Qui sait ce qu'il adviendrait de Faerghus
[cdb]si jamais nous te perdions.
- Je ne dis pas que tu t'en sortirais très bien sans moi,
[cdb]mais tu dois savoir que je pourrais mourir au combat
[cdb]à tout moment, non ?
- Surveille tes paroles, Felix. Et réfléchis un instant.
Qu'adviendrait-il de Faerghus et de Sa Majesté
[cdb]si jamais tu mourais ?
- Dimitri a déjà suffisamment de problèmes, et il insiste
[cdb]pourtant pour tout faire lui-même.
- La guerre avec l'Empire, les batailles hors de Fódlan,
[cdb]l'administration du Royaume, la réforme de la
[cdb]structure sociale de tout le système...
- S'il ne t'avait pas à ses côtés, il tomberait
[cdb]raide de fatigue.
- Tu parles comme si tu n'avais pas ton rôle à jouer
[cdb]là-dedans. Nous sommes dans le même bateau.
- Un de ces jours, tu hériteras du titre de margrave
Gautier. Y es-tu préparé ?
- Je sais, je sais. Fais-moi confiance, j'en suis très
[cdb]conscient. C'est pourquoi j'agis toujours avec
[cdb]la plus grande intégrité !
- Tu es l'exact opposé de l'intégrité. Même si je dois
[cdb]avouer que tu tentes de te défaire de tes vieilles
[cdb]habitudes, dernièrement.
- Tu sais, de temps en temps, une petite tape sur
[cdb]l'épaule pour m'encourager, ça ne te tuerait pas..
- Tu es comme un bébé qui vient d'apprendre
[cdb]à marcher. Une petite tape sur l'épaule et
[cdb]tu finirais par terre.
- Tu peux tenter de te racheter comme tu veux,
[cdb]mais ce genre de choses ne s'oublie pas facilement.
- Le plus tôt tu le réaliseras, le mieux ce sera.
- Ta langue est toujours aussi affûtée, je vois.
Ne change jamais, Felix.
- J'avoue que j'ai été un peu dur, cette fois, même si
[cdb]je n'aime pas l'admettre.
- Alors je peux bien t'accorder ça.