Comment vas-tu, Raphael ? Tes blessures
[cdb]cicatrisent bien ?
Bonjour, Hilda. Oui, je vais bien. J'en ai vu d'autre !
Je suis contente de l'entendre. Mais ne te surmène
[cdb]pas pour autant, d'accord ?
Entendu. Merci de vous inquiéter pour moi !
Tu as été vraiment incroyable aujourd'hui, tu sais ?
Même si tu t'es parfois montré un peu imprudent.
Pour tout te dire, ça m'a un peu rappelé mon frère.
Comment, Holst ? Eh bien, merci du compliment,
[cdb]mais je suis loin de lui arriver à la cheville.
Il est fort comme un taureau, il maîtrise n'importe
[cdb]quelle arme à la perfection et il a l'air d'avoir trois
[cdb]muscles à chaque muscle !
Son programme d'entraînement doit être surhumain.
Je donnerais n'importe quoi pour être comme lui.
Oui, il s'entraîne littéralement sans arrêt.
Pas étonnant que vous vous entendiez
[cdb]si bien tous les deux.
J'apprécie aussi qu'il s'occupe autant de sa famille.
Vraiment ? Car moi, je n'apprécie pas vraiment.
Oh, ne dites pas ça ! Il se comporte simplement en
[cdb]bon grand frère qui prend soin de sa petite sœur !
D'ailleurs, la dernière fois que nous nous sommes vus,
[cdb]nous avons passé un très bon moment à parler de nos
[cdb]sœurs respectives !
Attendez, vous avez parlé de moi ? Misère...
J'espère vraiment qu'il n'a rien raconté de bizarre.
Absolument pas ! Nous nous sommes juste raconté
[cdb]à quel point nos deux sœurs sont adorables quand
[cdb]elles dorment.
Vous savez, quand elle était petite, ma sœur ne
[cdb]pouvait pas s'endormir sans que je la borde et
[cdb]qu'on papote un peu.
Et à un moment, pendant qu'on parlait... Pfiuut !
Elle s'endormait. Comme on éteint une bougie.
C'était adorable !
Et Holst a raconté des histoires à votre sujet.
Il a dit que vous pleurnichiez beaucoup
[cdb]quand vous étiez petite.
Mais enfin, ça suffit ! Je ne veux pas entendre des
[cdb]histoires sur moi, et encore moins de ce genre-là !
Tout ceci est incroyablement embarrassant, alors
[cdb]oublions tout ça et faisons comme si cette discussion
[cdb]n'avait jamais eu lieu.
Ce n'est pas embarrassant, c'est sympa !
Quoi qu'il en soit, j'ai fini par dire à Holst comme
[cdb]j'étais triste de vivre loin de ma sœur, maintenant.
Et il m'a dit qu'il était triste de ne jamais pouvoir
[cdb]travailler avec vous, alors même que vous êtes tous
[cdb]les deux dans la même armée.
Et nous avons terminé la conversation en promettant
[cdb]de toujours protéger nos sœurs, quoi qu'il arrive !
Vous vous êtes fait cette promesse l'un à l'autre ?
Argh, ça ne m'étonne pas de mon frère...
Et s'il me couvait encore plus, maintenant que
[cdb]vous êtes amis et tous les deux grand frères ?
Holst vous couve ? Ah bon. Je n'avais jamais eu
[cdb]cette impression.
Eh bien, disons qu'il a fait des progrès. Je ne suis plus
[cdb]obligée de lui écrire constamment, maintenant.
En tout cas, si j'en crois ce que Balt m'a raconté...
Holst aurait apparemment dit, je cite, « C'est
[cdb]moi qui déciderai si son futur époux est assez
[cdb]bien pour elle ! »
J'ai quand même l'impression que si un jour je trouve
[cdb]quelqu'un que je souhaite épouser, il bondira de nulle
[cdb]part pour lui faire passer son test d'excellence.
Ha ha ha ! C'est tellement drôle !
Ma sœur m'a dit qu'elle choisirait qui j'épouserai !
Ouah. Nos situations ne pourraient pas
[cdb]être plus différentes...