Elle a beaucoup agité la queue aujourd'hui.
Est-ce que ça veut dire qu'elle est heureuse ?
Non, c'est seulement pour chasser les mouches.
Oh, c'est logique. J'ai aussi pensé qu'elle était de
[cdb]mauvaise humeur car elle n'arrêtait pas de frapper
[cdb]du sabot.
Cela veut dire qu'elle veut plus de foin, et des rations
[cdb]de meilleure qualité, si possible.
Mais c'est incroyable ! Si tu continues à manger
[cdb]tant, cela ne te fera que plus de poids à porter !
Je me suis efforcée de deviner ce qu'elle pense en me
[cdb]basant sur son comportement, mais c'est si difficile.
Je suis impressionnée que vous y arriviez
[cdb]si facilement.
Oh non, cela n'a rien d'impressionnant.
Que se passe-t-il, Ingrid ?
Marianne ! Vous tombez bien !
Ma jument refuse à nouveau de bouger, et je dois
[cdb]retourner aider un allié sur le champ de bataille.
Elle n'a pas l'air effrayé comme avant,
[cdb]alors je ne sais que faire.
D'accord, je vais lui parler.
Shhh. Tout va bien. Tout va bien.
Alors ? Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
Elle ne veut pas vous emmener sur le champ de
[cdb]bataille parce que c'est trop dangereux. Pour vous,
[cdb]je veux dire.
Alors voilà donc ce qui la troublait.
Très bien, je vais m'en occuper.
C'est ça, c'est ça, ma fille. Tout va bien. Même si
[cdb]nous partons vers le danger, tout ira bien pour moi
[cdb]aussi longtemps que je serai avec toi.
Maintenant, redresse la tête et marche.
Un de nos amis nous attend.
Oh, merci ! Je compte sur toi.
Dieu merci, vous avez réussi.
J'ai fait de mon mieux pour apprendre comment
[cdb]communiquer avec elle, et cela a porté ses fruits,
[cdb]indubitablement.
Mais je n'aurais jamais pu comprendre
[cdb]ses sentiments sans vos lumières.
Mais je n'ai rien fait du tout.
Le plus important est de vous dépêcher
[cdb]d'aller aider votre ami.
J'y vais de ce pas. Au revoir.
Attendez, Ingrid ! J'espère que vous reviendrez
[cdb]saine et sauve ! Ensuite, à votre retour, peut-être
[cdb]pourrions-nous, euh...
Oh, vous voudriez que nous partions ensemble
[cdb]à cheval, un jour ? Bien sûr ! J'aimerais beaucoup
[cdb]que Dorte nous rejoigne.
Oh ! C'est ça. Comment avez-vous deviné ?
Quand on passe suffisamment de temps avec une
[cdb]personne, on apprend à savoir ce qu'elle pense par
[cdb]le biais de ses expressions faciales et de ses tics.
C'est particulièrement vrai pour les amis proches,
[cdb]alors je suppose que tout mon entraînement nous a
[cdb]aidées, nous aussi !
Hé hé ! Oh, Ingrid...
J'admire que vous mettiez tant d'efforts
[cdb]dans tout ce que vous entreprenez.
J'espère que vous reviendrez indemne.
Dorte et moi vous attendrons.
Nous reviendrons saines et sauves, Marianne.
Je vous le promets.