Est-ce pour moi ? Vraiment ? Vous êtes bien trop
[cdb]aimable. Dégustons ça ensemble.
Qu'ai-je donc fait pour mériter ça ?
Euh, je veux dire, merci.
J'ai appris à manger ce qu'on me donne, mais
[cdb]pourriez-vous à l'avenir... Comment dire ?
Ne me servez plus jamais une chose pareille.
À vrai dire, je préférerais faire une sieste. Si ça ne
[cdb]vous dérange pas, j'aimerais m'allonger quelque part
[cdb]lorsque nous serons à destination.
Oui ! Chevauchons comme le vent vers un monde où
[cdb]nous pourrons faire la sieste comme des rois !
Un endroit des plus sereins. Et qui regorge de touffes
[cdb]d'herbe duveteuses sur lesquelles je peux m'affaler.
Hmm ? Je crois que je me suis assoupi. Cet endroit
[cdb]fait vraiment rêver.
Ce sommet offre vraiment une vue imprenable.
J'aurais juste aimé ne pas avoir à grimper si haut
[cdb]pour pouvoir l'apprécier.
Ne nous allongeons pas trop près de l'eau, si vous le
[cdb]voulez bien. Je préférerais éviter de rouler et de me
[cdb]noyer pendant ma sieste.
Vous chantez ? Je l'ignorais. Avez-vous d'autres talents
[cdb]cachés qui puissent me charmer ?
Vous êtes [MFH:un gros mangeur_une grosse mangeuse] ? Moi, je suis un gros
[cdb]dormeur, alors reprenons cette conversation après
[cdb]ma sieste.
Comme Caspar. Toujours à me trainer dans les bois
[cdb]pour me confier des tâches de toutes sortes.
Très bien, mais assurez-vous d'en trouver des bien
[cdb]sucrés. Je déteste les fruits amers ou acides.
Pourquoi voudriez-vous... Bah, qu'importe.
Dépêchons-nous de rentrer avant que
[cdb]le temps ne se gâte.
Ah non, maintenant qu'on est venus jusqu'ici, on
[cdb]attend que le ciel s'éclaircisse.
Vous n'avez pas à me demander deux fois.
Ce n'est pas pour me vanter, mais je suis un
[cdb]sacré bon pêcheur.
Pour que l'on se retrouve trempés jusqu'aux os ? Votre
[cdb]manque de jugement est parfois... des plus charmants.
Ça vous dérange si je pique un somme ? Je me
[cdb]sens tellement en sécurité avec vous que j'ai du
[cdb]mal à résister.
Oh, désolé. Je pensais à vous si passionnément que
[cdb]j'ai perdu le fil de la conversation. Vous disiez ?
J'étais certain que vous aviez un emblème, mais non.
Comme c'est étrange...
Reposons-nous ici encore un peu. Les promenades
[cdb]à cheval devraient compter comme des épreuves
[cdb]physiques.
Avez-vous déjà visité le territoire d'Hevring ?
Le siège du pouvoir se trouve dans une vallée
[cdb]escarpée aux côtes redoutables !
L'aristocratie se réunit souvent dans la capitale
[cdb]impériale, aussi ai-je reconnu beaucoup d'étudiants
[cdb]en entrant à l'Académie.
J'adore les courts moments de silence qui ponctuent
[cdb]les conversations.
J'ai passé un bon moment en votre compagnie.
Et vous ?
Ce dont j'ai le plus peur, c'est de devoir suivre les pas
[cdb]de mon père et entrer dans la politique.
J'aspire à un monde en paix, dans lequel je pourrais
[cdb]faire des siestes aussi longues que je le désire.
Oh, je n'aime pas me morfondre. Soit je trouve une
[cdb]solution à mon problème, soit je le fuis aussi vite que
[cdb]mes jambes le permettent.
Je vis au gré de mes envies, et je suis sûr que vous
[cdb]arrivez à imaginer ce que ma famille peut en penser.
Ne voulez-vous pas plutôt que je vous parle d'un livre
[cdb]que j'ai lu ? Ou peut-être des derniers exploits de
Caspar ?
Je me considère très chanceux d'être entouré de gens
[cdb]si brillants, même si je pourrais sans problème me
[cdb]passer de cette guerre.
Je n'apprécie guère d'être impliqué dans ces combats,
[cdb]mais puisque je dois faire un choix, je dirais la magie.
Vous proposez de vous soumettre à mes recherches ?
Non ? Quel ennui.
Avez-vous remarqué un changement chez vous
[cdb]d'ordre physique ? Je m'inquiète pour votre
[cdb]bien-être.
Ce qui va bien va bien, et ce qui va mal... va mal.
Cette réalité est immuable.
Comme d'habitude, je suis fatigué. Mais c'est...
entièrement de... ma faute... Zzz.
Cela fait longtemps maintenant que je porte ce nœud.
Quelqu'un m'a un jour noué les cheveux pendant
[cdb]mon sommeil. Je ne me souviens de rien.
Entretenir mes cheveux est un tel calvaire. Ils sont
[cdb]si fins qu'ils s'emmêlent dès que je porte un chapeau.
Comment ? J'ai l'air fatigué ? Non, je suis fatigué.
J'ai déjà raté deux siestes depuis le lever du jour.
On me dit souvent que j'ai une belle peau. Je la tiens
[cdb]peut-être de ma mère. Quoi qu'il en soit, je prends ça
[cdb]comme un compliment.
C'est vraiment un ouvrage passionnant. Surtout
[cdb]les parties écrites en langue morte, à laquelle
[cdb]je ne comprends goutte.
Ne pourrait-on pas inventer des vêtements dont
[cdb]il est facile de s'extraire ? Ces tuniques ne sont
[cdb]vraiment pas pratiques.
Je ne suis pas habitué à autant d'agitation, mais je me
[cdb]suis bien amusé. Refaisons ça un jour.
Je retirerais quelques points pour la sieste manquée,
[cdb]mais en dehors de ça, j'ai passé un moment
[cdb]merveilleux. Merci.