Est-ce que tu m'écoutes, Linhardt ?
Je sais ce que j'ai vu !
Oui, je t'ai bien entendu. Je pense juste que
[cdb]tu as mal interprété ce que tes yeux ont vu.
J'ai vu une personne sans tête !
Qu'est-ce que j'aurais pu « mal interpréter » ?
À une certaine distance, beaucoup de choses peuvent
[cdb]ressembler à un torse sans tête.
Penser qu'il s'agissait d'un fantôme est absurde.
Il doit y avoir une explication plus simple, et plus
[cdb]scientifique.
Et tes hurlements ne me convaincront pas
[cdb]du contraire, alors laisse tomber.
Pourquoi vous obstiner ainsi ?
Pourquoi vous obstiner ainsi ?
Il serait sans doute plus simple de dire qu'il a
[cdb]peut-être raison, et de passer à autre chose.
Il serait sans doute plus simple de dire qu'il a
[cdb]peut-être raison, et de passer à autre chose.
C'est vrai. Mais voyez-vous...
Père ? Eh bien, voilà qui est inattendu.
Toi aussi, père ?! Que fais-tu ici ?
Je dois aborder certains sujets avec Sa Majesté,
[cdb]et je préfère le faire en personne.
Et moi, je suis venu évaluer les troubles qui persistent
[cdb]dans l'est de l'Empire avec la cour.
Et vous avez pensé qu'il serait bon de profiter
[cdb]de votre visite pour saluer vos chers fils.
Une sage décision. La mort nous guette à chaque
[cdb]instant, ces temps-ci. Chaque visite pourrait être
[cdb]la dernière.
Vous êtes une source intarissable d'optimisme,
[cdb]mon fils.
Nous ne sommes pas juste venus bavarder. Un combat
[cdb]nous attend, et vous allez nous aider.
Euh, nous tous ?
Euh, nous tous ?
Il ne compte pas vraiment sur moi pour l'aider...
N'est-ce pas ? Père ?
J'étais contre cette idée. Mais comme vous
[cdb]pouvez l'imaginer, le comte Bergliez n'a rien
[cdb]voulu entendre.
Vous savez que des rebelles partisans de l'ancien
[cdb]chancelier se sont échappés, n'est-ce pas ? Eh bien,
[cdb]nous savons qu'ils se trouvent dans une ville près d'ici.
Leopold veut organiser une attaque et les
[cdb]éliminer tous d'un seul coup.
À nous seuls ? J'espère que vous avez des renforts.
Désolé, mais nous n'avons pas de renforts. Mon armée
[cdb]lutte contre le Royaume sur le front ouest et les forces
[cdb]de Sa Majesté se préparent pour la prochaine bataille.
Maintenant, en route. Le temps presse.
Entendu, j'ai compris !
Nous n'allons tout de même pas les laisser risquer
[cdb]leur vie seuls tous les deux, hmm ?
Oh, d'accord. Comme vous l'avez dit, quand le comte
[cdb]a quelque chose en tête, il est impossible de le faire
[cdb]changer d'avis.
Et Caspar ne vaut pas mieux. La pomme ne tombe
[cdb]jamais bien loin de l'arbre comme on dit, mais là
[cdb]elle fait carrément partie des racines.
Je suppose qu'on peut également compter
[cdb]sur vous, camarade ?
La bataille sera rude, et je ne suis pas sûr
[cdb]que nous nous en sortirons sans vous.
Accepter à contre cœur
Refuser d'y aller
Présenté comme ça, je ne vois pas
[cdb]comment je pourrais refuser.
Présenté comme ça, je ne vois pas
[cdb]comment je pourrais refuser.
Vous ne valez pas mieux que le comte Bergliez,
[cdb]mais à votre façon.
Vous ne valez pas mieux que le comte Bergliez,
[cdb]mais à votre façon.
Oui, je ne sais pas trop.
Oui, je ne sais pas trop.
Vous devez venir, je vous en prie.
Faites-le pour moi.
Mon père a peu souvent tort sur ces choses là.
Je crains que Caspar et le comte auront besoin de nous.
Bon d'accord. Si vous insistez.
Bon d'accord. Si vous insistez.
Vous semblez avoir confiance l'un en l'autre.
Bien joué, fils.
Je ne suis pas sûr que je l'aurais dit comme ça...
Mais si nous voulons les aider, je suggère de nous
[cdb]mettre en route maintenant.
Oui. Si nous ne nous dépêchons pas, Caspar et son
[cdb]père risquent d'avoir affaire à trop forte partie.
Oui. Si nous ne nous dépêchons pas, Caspar et son
[cdb]père risquent d'avoir affaire à trop forte partie.
Allons, nous devons les rattraper.
Allons, nous devons les rattraper.
Vous voyez ? Je savais que je pouvais
[cdb]compter sur vous.
Hmm...
J'ai l'impression qu'on va au-devant de gros ennuis.