Je sais que vous êtes occupé, Votre Majesté,
[cdb]mais avez-vous un moment ? C'est important.
Si c'est vraiment important, j'ai tout le temps
[cdb]qu'il faut. De quoi s'agit-il ?
Tant de choses peuvent être importantes que
[cdb]je ne vais pas essayer de deviner.
Comme vous le savez, nous avons fait table rase des
[cdb]anciennes alliances de Leicester pour repartir de zéro
[cdb]avec la Fédération.
Et nous avons maintenant uni nos forces avec
[cdb]l'Empire pour renverser le Royaume et abolir
[cdb]l'Église centrale.
Rien de tout cela ne vous pose problème,
[cdb]n'est-ce pas ?
Pas le moins du monde, Votre Majesté. J'irais même
[cdb]jusqu'à dire que je suis votre plus fervent partisan.
J'en suis heureux. Je me sens bien plus en sécurité
[cdb]dans ma position de roi sachant que j'ai votre appui.
Je suis persuadé que vous saurez atteindre vos
[cdb]objectifs dans cette guerre. Mais ma question
[cdb]concerne ce qui se passera ensuite.
Vous dites vouloir abolir l'autorité de l'Église
[cdb]en Fódlan et bâtir une nouvelle société.
C'est exact. L'unité de Fódlan repose actuellement sur
[cdb]des mécanismes qui ont tous été créés par l'Église afin
[cdb]de servir ses propres intérêts.
Je ne dirais pas qu'ils sont tous mauvais, mais leur but
[cdb]ultime est de maintenir l'autorité de l'Église de Seiros.
Et tant que nous les respecterons, Fódlan ne pourra
[cdb]jamais progresser. Êtes-vous d'accord ?
Laissez-moi m'assurer que j'ai bien compris. Quand
[cdb]cette guerre sera terminée, vous comptez réformer
[cdb]le système de noblesse et de croyance actuel.
Et vous souhaitez également établir des relations
[cdb]avec des personnes d'autres continents et d'autres
[cdb]religions, est-ce correct ?
Exactement. Je veux abattre les murs qui nous
[cdb]maintiennent isolés. Vous voyez, je savais que
[cdb]vous comprendriez.
Cela concerne-t-il également les Gorges de Fódlan ?
Ouvrirez-vous également ses portes pour essayer
[cdb]d'établir des relations amicales avec les Almyrois ?
Oui, bien sûr. Tout dépendra de la façon dont
[cdb]ils répondront à notre ouverture, mais c'est ce que
[cdb]j'espère.
Et qu'en sera-t-il de la maison Goneril, une famille
[cdb]depuis longtemps considérée comme ennemie
[cdb]des Almyrois ?
Enverriez-vous son unique fille épouser un membre
[cdb]de la famille royale Almyroise pour renforcer
[cdb]nos liens ? Est-ce un scénario possible ?
Hein ? Est-ce que nous sommes
[cdb]en train de parler d'Hilda ?
Notre maison n'a pas d'autre fille.
Ah, d'accord. Je vois où vous voulez en venir.
Ne vous en faites pas, Holst. Je suis peut-être le roi
[cdb]de Leicester, mais je n'ai aucunement l'intention
[cdb]de jouer les entremetteurs royaux.
Mais, et si le prochain roi d'Almyra s'avère être
[cdb]un homme bon et honnête ? Et si Hilda venait
[cdb]à l'apprécier ?
Euh, si Hilda souhaite épouser cet hypothétique
[cdb]séducteur, je ne l'en empêcherais évidemment pas.
Écoutez, où voulez-vous vraiment en venir ?
Pardon, je me suis laissé emporter par mon
[cdb]imagination. Si c'est ce que souhaite Hilda,
[cdb]il n'y a aucune raison pour que je m'y oppose.
Votre imagination vous emporte, effectivement.
Je m'inquiète simplement pour l'avenir d'Hilda,
[cdb]comme je m'inquiète pour celui de Leicester,
[cdb]peut-être même davantage.
Je comprends parfaitement, alors laissez-moi
[cdb]juste vous dire ceci...
Je crois que l'avenir de Leicester, tout comme celui
[cdb]d'Hilda, s'annonce des plus radieux.
Tout ce que je vous demande c'est de me
[cdb]faire confiance.
Je crois en votre parole.
Tout ce que je demande en retour, Votre Majesté,
[cdb]c'est que vous continuiez à veiller sur ma sœur
[cdb]quoi qu'il arrive.
Je vous le promets. Et, euh... Ouah.
Vous prenez tout ceci très au sérieux, Holst.