1. Seigneur Hubert, nous avons repéré ce qui semble [cdb]être un groupe d'éclaireurs ennemis dans la forêt, [cdb]tout près de la base.
  2. Voilà qui est préoccupant. Nous allons devoir [cdb]nous préparer immédiatement à...
  3. Mais, l'homme qui les a vus... C'est Caspar.
  4. Je vois. Quelles sont nos pertes ? Avons-nous réussi [cdb]à faire des prisonniers ?
  5. Nous avons trois blessés légers, dont Caspar. Malheureusement, il n'y a pas de survivants [cdb]parmi les éclaireurs.
  6. Eh. Il a encore foncé tête baissée dans la mêlée, [cdb]il fallait s'y attendre.
  7. Salut, Hubert ! T'es au courant ? J'ai mis hors d'état [cdb]de nuire un groupe d'espions !
  8. Oui. Non seulement plusieurs des nôtres ont été [cdb]blessés par votre faute, mais vous n'avez pas [cdb]réussi à capturer un seul desdits espions.
  9. Si vous aviez demandé des renforts avant de vous [cdb]précipiter sur l'ennemi, ce désastre aurait été évité.
  10. Et s'ils s'étaient enfuis dans l'intervalle ?
  11. D'autre part, quand mon vieux s'est retrouvé dans [cdb]la même situation, ça ne t'a pas posé de problème.
  12. L'arrivée de renforts n'aurait fait que gêner [cdb]le comte Bergliez. S'il n'était pas de taille, quelques [cdb]soldats de plus n'auraient fait aucune différence.
  13. Et lui, il n'aurait pas reçu une seule blessure.
  14. Hé, c'est juste une égratignure ! Pff... Quelle plaie. La prochaine fois, je gagnerai ton respect, tu verras !
  15. Comment se fait-il que vous ne manquiez jamais [cdb]une occasion de frôler la mort ?
  16. De toute évidence, vous avez un faible pour [cdb]les distinctions militaires. Pourtant...
  17. Prenons le tout dernier incident. Si vous aviez appelé [cdb]des renforts, vous n'en auriez été que plus encensé.
  18. La capture d'un espion vous aurait valu plus de [cdb]considération, tout comme le fait de ramener [cdb]vos hommes sains et saufs.
  19. Euh, pas sûr. Tout ce que je peux dire, c'est que [cdb]j'ai suivi mon instinct en passant à l'attaque.
  20. Et je suis loin d'avoir échoué lamentablement, [cdb]alors où est le problème ?
  21. Le problème, c'est votre instinct. Pouvez-vous vous fier à lui ?
  22. Il suffit qu'il vous fasse défaut une toute petite fois [cdb]pour qu'on prononce votre oraison funèbre.
  23. Dis pas ça, Hubert ! Je prends peut-être des risques, [cdb]mais pas au point de courtiser la grande faucheuse.
  24. Votre mort prématurée ne serait pas sans conséquence [cdb]à mon égard. Je ne peux pas me permettre de perdre [cdb]un élément de votre trempe.
  25. D'un autre côté, vous faites échouer les plans [cdb]les mieux huilés en suivant votre soi-disant instinct, [cdb]ce qui ne vaut guère mieux.
  26. Rhââ ! On t'a jamais dit que tu réfléchissais trop ?
  27. Pour se faire un nom sur le champ de bataille, [cdb]il faut accepter de prendre des risques.
  28. Malgré cela, j'ai fait le choix de me [cdb]distinguer par mes faits d'armes.
  29. Mais tu veux que je te dise ? Si tu penses que je vais [cdb]passer l'arme à gauche, ne te gêne pas pour [cdb]intégrer ça à tes plans !
  30. Ah...
  31. Écoute, je sais bien que tu as besoin d'un élément [cdb]de ma trempe, comme tu dis. Mais tu dois apprendre [cdb]à t'en sortir sans moi.
  32. Comme je le disais, je n'essaie pas de me faire tuer. Simplement, je sais que sur le champ de bataille, [cdb]rien n'est joué d'avance.
  33. En tout cas, je me dis que c'est le meilleur moyen [cdb]de ne pas devenir un fardeau pour toi.
  34. Ah, c'est l'heure de l'entraînement. Je file, Hubert !
  35. Ainsi, vous placez votre destin entre mes mains ?
  36. La distinction entre un saint et un pitre est infime, [cdb]à ce qu'on dit. Rien n'est plus vrai. Ha.