En effet. Pour être franc, j'ai appris récemment
[cdb]que vous et votre famille aviez ouvert une auberge
[cdb]après être retournés dans votre village natal.
Et malgré cela, vous avez décidé de les quitter et de
[cdb]risquer votre vie et votre gagne-pain en combattant
[cdb]dans cette terrible guerre.
Je dois vous en demander la raison.
Pourquoi ? Eh bien, pour protéger
[cdb]ma famille, bien sûr.
J'ai du mal à comprendre votre raisonnement.
N'aurait-il pas été plus prudent de rester
[cdb]à leurs côtés ?
C'est aussi ce que j'ai pensé au début. Mais rester
[cdb]simplement avec eux n'aurait pas suffi.
Bien sûr, rentrer à l'auberge me permettrait
[cdb]de les protéger jour après jour.
Mais si, en combattant sur le front, nous pouvons
[cdb]rétablir la paix, alors ils n'auront plus jamais à
[cdb]s'inquiéter.
Alors oui, ce n'est pas facile de traverser tout ceci
[cdb]loin de Maya. Mais au bout du compte, je suis sûr
[cdb]que cela en vaudra la peine.
Je... vois.
D'un côté, vous avez raison. Mais d'un autre,
[cdb]vous faites erreur.
En restant à l'auberge pour protéger votre famille,
[cdb]vous ne pouvez pas leur garantir la sécurité que
[cdb]vous souhaitez désespérement leur offrir.
Tant que la guerre se prolongera, votre établissement
[cdb]courra le risque d'être consumé par les flammes
[cdb]de la guerre.
Mais vous êtes un roturier, et en tant que nobles,
[cdb]il est de notre devoir de protéger le peuple qui vit
[cdb]sur nos terres.
Les civils ne devraient pas avoir à abandonner leur
[cdb]famille pour participer à l'effort de guerre. Cette
[cdb]responsabilité incombe à la noblesse.
En d'autres termes, vous devriez nous laisser, à moi
[cdb]et à mes subordonnés, la défense de vos terres.
Ma présence ici vous préoccupe-t-elle à ce point ?
Ah, c'est gentil ! Mais c'était ma décision.
Ne vous inquiétez pas pour moi.
Non, vous m'avez mal compris. Je vous parle de
[cdb]l'obligation que ceux qui, comme moi, appartiennent
[cdb]à la noblesse, ont envers notre peuple.
C'est à nous qu'il revient d'assumer le poids de la
[cdb]guerre, pour que le peuple dont nous avons la charge
[cdb]puisse se consacrer à subvenir à ses besoins.
D'accord, mais ça ne m'empêchera pas de me battre.
C'est bien aux plus forts qu'il revient de mener
[cdb]la charge, non ?
Vous n'écoutez absolument pas
[cdb]ce que je vous dis, n'est-ce pas ?
Vous ne me croyez pas à la hauteur ? Hmm...
Je sais. Faisons un concours pour
[cdb]voir qui est le plus fort !
Pardon ? Vous voulez... faire un concours ?
Et comment ! C'est la meilleure façon
[cdb]de savoir qui est le plus costaud ici !
Il y a tout un tas de caisses à déplacer sur les terrains
[cdb]d'entraînement. On voit qui peut en porter le plus ?
Si je gagne, vous devez me promettre de ne plus
[cdb]essayer de m'empêcher de combattre !
Euh, non, je dois refuser. Ceci ne servirait
[cdb]qu'à vous donner raison.
Vous admettez donc que je suis fort !
Ne vous méprenez pas sur mes intentions.
Nous sommes aux antipodes l'un de l'autre
[cdb]sur ce sujet.
Mais quelqu'un comme lui serait certainement
[cdb]très utile au combat... Hm. Ah mais...
Allô ? Bon, peu importe. Je vais aller les porter
[cdb]tout seul, ces caisses. Mes muscles ont besoin
[cdb]d'un peu d'exercice !