Hin hin. Je vois que vous vous êtes [MFH:renseigné_renseignée]
[cdb]sur mes préférences culinaires. Alors refuser serait
[cdb]de la dernière incorrection.
Tiens donc. Faut-il que je m'interroge sur ce qui vous
[cdb]pousse à agir de la sorte, ou que je me contente de
[cdb]vous remercier ?
Je sais que vous voulez bien faire, mais je ne vais
[cdb]quand même pas manger ça.
Une excursion ? Très bien. Plus je vous surveille
[cdb]de près, mieux je me porte.
Pour vous surveiller ? C'est ridicule. Je fais cela
[cdb]uniquement par plaisir. Hin hin.
Rien de tel qu'une chevauchée dans un espace dégagé,
[cdb]lorsqu'on laisse sa monture errer à son gré. Vous ne
[cdb]trouvez pas ?
Ah. Rien de tel qu'une forêt pour tendre une
[cdb]embuscade. Impossible de savoir quels drôles...
ou quelles créatures... rôdent parmi les arbres.
Le dicton exact m'échappe... Quand on mène
[cdb]son cheval au bord d'un précipice, il ne faut
[cdb]pas bla bla bla, s'il fait un faux pas.
Un jour, deux âmes levèrent l'ancre... Une seule
[cdb]revint au rivage. Belle histoire, n'est-ce pas ?
Vous n'avez pas votre [MFH:pareil_pareille] pour reconnaître
[cdb]les bêtes sauvages, à ce que je vois. Moi, je sais
[cdb]juste repérer celles qui représentent un danger.
Quoi, ça ? Ce doit être le gribouillage d'une
[cdb]personne totalement insignifiante. Laissez
[cdb]ce papier là où vous l'avez trouvé.
Et alors ? Auriez-vous quelque projet déplaisant
[cdb]à mon égard, maintenant que nous sommes seuls ?
Oui, je savais que c'était un risque à courir et j'ai
[cdb]mémorisé notre trajet. Tout le monde connaît votre
[cdb]déplorable sens de l'orientation.
Toutes mes excuses pour cet incident.
Pff, j'aurais mille fois préféré ne pas
[cdb]avoir besoin de votre aide.
J'ai dû mal entendre, vous proposez de me... porter
[cdb]sur votre dos ? Je vois. Ma chute ne sera donc que
[cdb]le début d'une longue suite d'humiliations.
Ah parce que vous aviez envisagé l'éventualité
[cdb]d'un trajet nautique ? Comme c'est charmant...
Je vous trouve [MFH:sujet_sujette] à bien des maux. Pourtant, cela
[cdb]ne peut pas être pire que de monter à cheval.
Lorsque j'ai parlé de cette journée à Sa Majesté,
[cdb]elle a formulé le souhait de se joindre à nous.
Vous devriez le lui proposer.
Décidément, vous n'aimez rien tant que m'inviter
[cdb]en excursion. Serait-ce l'exercice qui vous plaît
[cdb]tant... ou moi ?
S'il s'agissait de se débarrasser de moi,
[cdb]ce serait l'occasion parfaite.
Vous ai-je déjà dit que vous auriez tout à fait
[cdb]votre place dans la maison Vestra ? Hin hin.
Vous arrive-t-il d'être [MFH:frappé_frappée] par une fulgurance
[cdb]stratégique lors d'expéditions comme celle-ci ?
À l'origine, Fódlan était un royaume sans Déesse.
Soit dit en passant, il ne s'agit pas d'un blasphème
[cdb]mais de ce qu'enseignent les textes sacrés.
Vous donnez l'impression de vous amuser
[cdb]en toute circonstance. Non que je me plaigne
[cdb]de quoi que ce soit.
J'apprécie les gens intelligents et dédiés à la cause
[cdb]de dame Edelgard. J'imagine que vous aimeriez
[cdb]être du lot.
J'ai une liste longue comme le bras de choses
[cdb]que j'abhorre. Mais s'il fallait en choisir une,
[cdb]je dirais les souvenirs.
Les rêves ne conservent leur attrait qu'à la condition
[cdb]de rester secrets. Cela dit, rien ne vous empêche
[cdb]d'émettre des suppositions.
Ah parce que vous souhaitez alléger le poids
[cdb]de mes soucis ? Commencez par m'indiquer
[cdb]comment me débarrasser de vous.
Mon père est mort, comme vous le savez. Quant aux
[cdb]autres... C'est là un sujet tout à fait fascinant...
Il me revient quelque chose à ce sujet. Vous
[cdb]souvenez-vous de notre première rencontre,
[cdb]quand j'ai pensé « Encore de la vermine » ?
Ces derniers temps, je trouve Sa Majesté plus
[cdb]détendue. C'est chose merveilleuse.
À quoi bon pinailler ? Tout ce qui compte, c'est que
[cdb]l'ennemi soit mort et que vous, vous respiriez encore.
Pour être tout à fait franc, je vous considère comme
[cdb]une menace. Alors ne vous attendez pas à ce que je
[cdb]relâche ma surveillance à votre égard.
Je dirais que vous êtes une personne de premier
[cdb]plan pour Sa Majesté, ou du moins que vous lui
[cdb]êtes particulièrement utile.
Je vais bien. Mais par pitié, épargnez-moi
[cdb]les jérémiades habituelles au sujet de
[cdb]ma pâleur soi-disant cadavérique.
Pour vous répondre franchement, je ressens une
[cdb]certaine fatigue. Ce genre de petit répit me fera
[cdb]le plus grand bien.
Mon cerveau regorge de secrets connus de moi seul.
Je parie que vous donneriez cher pour y jeter un petit
[cdb]coup d'œil, pas vrai ?
Depuis quelque temps, j'envisage de me couper
[cdb]les cheveux. D'ailleurs, à ce propos, il faut
[cdb]absolument que vous arrangiez cette frange atroce.
Un regard si perçant suffit à me mettre mal à l'aise,
[cdb]et pourtant je ne suis pas n'importe qui.
Ne me dites pas que vous attendez que je fasse
[cdb]une grimace ! Parce que ça n'est pas près d'arriver.
Ne seriez-vous pas en train de vérifier que je ne
[cdb]dissimule aucune arme ? Vous ne trouverez rien
[cdb]à cet endroit.
Ce n'est pas parce que cette couleur me plaît
[cdb]que je m'en pare, mais tout simplement parce
[cdb]qu'elle masque bien les taches de sang.
J'ai trouvé ce périple fascinant, et apprécié
[cdb]cette occasion de vous étudier de près.
Hin hin. Chaque seconde passée en votre compagnie
[cdb]est riche en péripéties. N'hésitez surtout pas à me
[cdb]prévenir si vous cherchez un compagnon de route.