Je n'ai pas entendu « Pardonnez cette intrusion ».
Ah oui, c'est vrai. Pardonnez-moi, Excellence !
Écoutez, Ignatz. Ce n'est pas parce que
[cdb]j'ai désormais un titre que notre amitié
[cdb]de toujours est remise en cause.
Tout ce protocole commence à me hérisser. Je vous
[cdb]en prie, traitez-moi comme vous l'avez toujours fait.
D... D'accord. Bien sûr. Que puis-je faire pour vous ?
J'imagine que vous avez entendu parler des bandits
[cdb]qui ont fait irruption à Gloucester. Les soi-disant
[cdb]anciens mercenaires ?
Cela fait un moment qu'ils rôdent dans
[cdb]les parages, si je ne m'abuse.
Effectivement. Mes hommes cherchent leur base
[cdb]depuis un certain temps déjà et je crois qu'ils ont
[cdb]fini par la localiser.
J'en ai profité pour déterminer d'où ils venaient :
[cdb]apparemment, il s'agit de mercenaires
[cdb]auparavant employés par mon père.
Je vois...
Pour une raison ou une autre, ils se
[cdb]sont reconvertis dans le banditisme.
Qu'est-ce qui leur a pris ?
Je l'ignore.
J'ai bien essayé d'aborder le sujet avec mon père,
[cdb]mais son seul souci est de me trouver une épouse
[cdb]digne de mon rang.
Chaque fois que je lui pose la question, il me répond
[cdb]de manière évasive et change de sujet.
Hmm, effectivement. Comment faire...
Quoi qu'il en soit, je ne peux pas fermer les yeux
[cdb]sur les agissements de ces bandits, a fortiori
[cdb]si mon père est impliqué.
J'ai donc décidé de les éliminer personnellement.
J'espérais que vous vous joindriez à moi.
Mais naturellement ! Après tout,
[cdb]je suis un chevalier de Gloucester.
Bien. Et comme ce ne serait pas raisonnable de
[cdb]s'attaquer à toute une bande de brigands à deux,
[cdb]j'ai fait mander du renfort.
Salut, Lorenz ! J'ai fait aussi vite que possible.
Juste une fois, j'aimerais côtoyer quelqu'un qui
[cdb]sache faire la différence entre formalisme
[cdb]et nonchalance. Je suis comte, maintenant !
Mais alors, c'est la fin de notre amitié ?
Pas du tout. Ce que je voulais dire...
Cessons ces atermoiements. Je n'aime pas qu'on
[cdb]me fasse perdre mon temps, alors en route.
Cessons ces atermoiements. Je n'aime pas qu'on
[cdb]me fasse perdre mon temps, alors en route.
Je vous signale qu'un noble n'est rien sans son...
Oubliez ça. Je vous ai demandé de venir pour
[cdb]chasser des bandits hors de mon territoire.
C'est tout ? D'accord ! Avec joie !
Hmm, c'était facile. J'imagine que c'est l'avantage
[cdb]d'avoir de vrais amis dans son propre camp.
Ça ouais ! De toute façon, si vous tentez le coup
[cdb]tous les deux, vous vous ferez botter le train.
Vous savez, vous n'êtes pas obligé de dire tout ce qui
[cdb]vous passe par la tête. Nous pourrions facilement
[cdb]régler ça à deux, je tiens juste à être prudent.
D'autre part, nous n'avons pas affaire à
[cdb]des bandits ordinaires mais à d'anciens
[cdb]mercenaires particulièrement bien entraînés.
Ah oui, c'est bien connu : la plupart des mercenaires
[cdb]finissent toujours par devenir des malandrins.
Ah oui, c'est bien connu : la plupart des mercenaires
[cdb]finissent toujours par devenir des malandrins.
Et mon père est mêlé à cette affaire. J'aimerais en
[cdb]découvrir plus là-dessus.
Affirmer que vous vous en chargez
Lui conseiller de ne pas trop en demander
Compris, chef. Si nous sommes vainqueurs, je suis sûr
[cdb]que nous en apprendrons plus au sujet de votre père.
Compris, chef. Si nous sommes vainqueurs,
[cdb]je suis sûre que nous en apprendrons plus
[cdb]au sujet de votre père.
Drôle de logique, mais... espérons.
Moi, on me paie pour me battre. Si vous recherchez
[cdb]des informations, c'est vous que ça regarde.
Moi, on me paie pour me battre. Si vous recherchez
[cdb]des informations, c'est vous que ça regarde.
Battez-vous bien, c'est tout ce qui compte pour moi.
Nous devons partir. Mes sujets sont menacés,
[cdb]il n'y a pas un instant à perdre.
Nous nous mettrons en route dès que vous serez prêts.
Perso, je veux être payé en barbaque !
Ah. Je passerai aux cuisines, ils vous prépareront
[cdb]un jambon.