Oui, je dois vous parler d'un sujet confidentiel,
[cdb]alors allons dans un endroit tranquille.
Diable, de quoi peut-il s'agir ?
Il doit s'agir de quelque chose d'important
[cdb]pour que vous vouliez en parler en privé.
Que savez-vous au sujet de l'enquête sur Claude ?
J'ai peur de ne pas avoir la moindre idée de ce dont
[cdb]vous voulez parler. Cette demande émane-t-elle
[cdb]de mon père, par hasard ?
Oui, je me doutais que vous n'en étiez pas informé.
C'est en effet la première fois que j'en entends parler,
[cdb]même s'il est possible qu'il ait un jour évoqué quelque
[cdb]chose de similaire.
Je suis néanmoins surpris qu'il vous ait demandé une
[cdb]telle chose. Et d'ailleurs, comment connaissez-vous
[cdb]mon père ?
Vous savez que j'ai emprunté beaucoup d'argent
[cdb]à toutes sortes de personnes, n'est-ce pas ?
Eh bien, votre père en fait partie.
Je suis toujours aussi désargenté, alors votre père
[cdb]m'a chargé d'un travail pour le rembourser. Voilà
[cdb]comment je me suis retrouvé à enquêter sur Claude.
Je crois que c'est à cette époque que j'ai décidé de
[cdb]me cacher sous Garreg Mach.
Je suis soulagé d'apprendre que vous le connaissez
[cdb]pour des raisons étonnamment normales.
Hé ! Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?
Je me demande quand même pourquoi mon père
[cdb]a accepté de prêter de l'argent à un mercenaire
[cdb]de base comme vous.
Je vais faire comme si je n'avais pas entendu cette
[cdb]dernière partie... Maintenant, je sais d'où vient
[cdb]l'expression « tel père, tel fils ».
Je vais tout de même répondre à votre question.
Je n'en ai peut-être pas l'air, mais j'ai appartenu
[cdb]à la noblesse, autrefois.
Vous ? Un noble ? Gardez vos plaisanteries
[cdb]pour vous, Monsieur.
Je ne plaisante pas. Mon nom complet est
Balthus von Albrecht.
Je suis surpris que vous l'ignoriez alors que
Claude et Hilda le savent tous les deux.
Cela veut-il dire que vous êtes lié au seigneur Holst ?
Oui, nous sommes de vieux amis. J'étais l'héritier
[cdb]de ma maison aussi, alors on se voyait souvent.
Un héritier ? Par la Déesse ! Veuillez pardonner
[cdb]mon ignorance.
Comment imaginer qu'un homme aussi grossier,
[cdb]manquant à ce point d'honneur et de grâce soit
[cdb]un noble...
Hé, du calme ! Sachez que ce n'est qu'après avoir
[cdb]hérité du titre et être devenu le seigneur de ma
[cdb]maison que je suis parti.
Une telle chose défie l'imagination, mais je vais
[cdb]l'accepter pour l'instant. Et je crois que je comprends
[cdb]à présent votre relation avec mon père.
Vous dites la première chose qui vous passe par
[cdb]la tête, n'est-ce pas ?
Mais puisque vous êtes amené à devenir comte,
[cdb]vous feriez bien d'apprendre à contrôler cette
[cdb]franchise brutale qui vous caractérise.
Mais à présent que vous êtes comte, vous feriez
[cdb]bien d'apprendre à contrôler cette franchise brutale
[cdb]qui vous caractérise.